Belfort, Belfort ! Deux jours d’arrêt !

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Il y a longtemps de cela, un jeune voyageur nommé Georges Millot et sa maman, minuscules à côté de l'immense locomotive à vapeur qui emplissait la verrière de fumée, étaient accueillis par les haut-parleurs répétant : "Béfort, Béfort, cinq minutes d'arrêt !"
 
Le week-end dernier, pour Geneviève et moi, les deux jours à Belfort ont été riches, ô combien !
 
D'abord, rendons hommage aux gais et efficaces compagnons qui rendent possible La Foire aux livres, ce beau et généreux rassemblement où les livres deviennent plus accessibles. Au premier rang de ces passionnés, le président qu'ils ont choisi, Claude Gillot. Merci d'avoir permis à des auteurs débutants comme moi de jeter leur ligne pour tenter d’appâter quelques lecteurs. Souhaitons que l'Association Comtoise des Écrivains Indépendants puisse à l'avenir remettre en place un Salon des auteurs ! 
 
Ensuite, je veux saluer quelques-unes ou quelques-uns de mes semblables auteur(e)s promis(es) à un grand avenir. Que celles et ceux que j'oublie ne m'en veuillent pas.
 
Ma voisine Isaura Bonacina, dont l'écriture explore avec enthousiasme un univers d'heroic fantasy ; elle aime beaucoup Tolkien (et je trouve que son récit s'apparente aussi à Dune de Philip K Dick). Sa table se remarquait par une présentation d'un goût très délicat et, pour notre bonheur, elle est entourée par un groupe attachant de supporteurs et d'amis. A elle et eux, tous mes voeux de réussite dans tous les domaines !  
 
Danielle Drab esr une poétesse dont l'écriture s'apparente à celle d'Apollinaire. Elle ne semble pas avoir de site. J'insère donc un lien vers son recueil Enfances (éditions Alzieu). Mais je cite un autre recueil que j'ai préféré : Chagrins (celui-là semble être auto édité).
 
Dominique Mausservey, rescapé d'un terrible accident, qui s'intitule joliment "le survivant littéraire" et qui témoigne sur la campagne comtoise qu'évoque mon roman Les péchés des autres.
 
Je veux encore parler de mon autre voisine, Christine Ober, auteure d'une méthode de piano qui lui a été inspirée par ses années d'enseignement de la musique et son refus de dire qu'une personne n'arrivera jamais à assouvir son désir de jouer du piano. Je n'ai jamais mis mes mains qui tremblent sur un clavier, mais je sais que j'aurais adoré avoir Christine Ober comme professeure.
 
Je citerai encore Alain Philip, graveur à Champagney, qui met son art et sa modestie dans des estampes.
 
Enfin, je veux honorer le plus gentil chauffeur de taxi du monde. Il se reconnaîtra et si vous avez besoin d'être véhiculé à la descente du TGV, je vous donnerai son numéro de téléphone.
 
Je garde un merveilleux souvenir de la visite de Roland Beucler, qui préside l'Association André Beucler (http://www.andrebeucler.com/) et d'Helen, qui connaît mon cousin de Dixénague, enfin d'Allondans. 
 
Quant à mon cousin Daniel et à sa fille Vanina, les mots me manquent, mais pas l'émotion. Et eux, après avoir quitté la Foire aux livres, sont allés à Dixénague, enfin à Allondans. Ils ont poussé la porte du fameux petit cimetière où reposent mes grand-parents, devenus mes personnages.  
 
De l'émotion, vous dis-je !
 
Bisous comtois, mais pas comptés, à tous.